Une mesure qui évalue la corpulence et l’embonpoint de chacun
Surpoids et obésité sont souvent considérés comme synonymes. Pourtant, l’indice de masse corporelle, ou IMC, permet une mesure de la corpulence ainsi qu’une distinction entre ces deux termes. Léger embonpoint ou risque pour la santé, qu’en est-il ?
Du surpoids à l’obésité…
L’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé, considère l’indice de masse corporelle comme un standard international. Quels que soient l’âge et le sexe de la personne, il permet d’évaluer les risques sanitaires liés au surpoids. Aussi appelé indice de Quételet, du nom de son créateur, il se calcule en divisant son poids en kilogrammes par sa taille en mètres au carré (kg/m²). Il est utilisé principalement chez les adultes. En effet, pour les enfants, l’OMS lui préfère des normes spécifiques de 0 à 5 ans, puis de 5 à 19 ans, adaptées à leur croissance.
Une grille des différentes catégories a été conçue en fonction du quotient obtenu.
Pour un IMC :
- de 18,5 à 24,9, les risques sont considérés comme faibles,
- entre 25 et 29,9, le surpoids est avéré,
- supérieur à 30, l’obésité est établie.
Ainsi, si tous deux se définissent par « une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé » (OMS), le surpoids constitue un degré moindre par rapport à l’obésité.
Un IMC croissant à travers le monde
D’après des estimations de l’OMS réalisées en 2008, on compte à l’échelle de la planète 35 % des adultes en surpoids et 11 % d’adultes obèses. Par ailleurs, selon des estimations de 2012, le surpoids et l’obésité concerneraient près de 40 millions d’enfants de moins de 5 ans dans le monde. Contrairement aux idées reçues, tous deux touchent aussi aujourd’hui les pays moins aisés, et non plus uniquement les pays riches.
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