LE TÉNOR DE GRANDE TAILLE À LA VOIX PROFONDE
Chanteur d’opéra à succès, Luciano Pavarotti a marqué tous les esprits. Par sa voix fabuleuse, il enchanta des millions de mélomanes. Enfant star de Modène au grand cœur, il sut faire de son surpoids un atout, un signe distinctif et populaire. Chanteur exceptionnel, il était aussi toujours magnifiquement habillé à la scene ou a la ville, habitué du costume grande taille homme il savait parfaitement faire rimer grande taille et élégance.
Pavarotti : une enfance modeste puis le succès
C’est à Modène, le 12 octobre 1935 que naît Luciano Pavarotti d’une mère ouvrière dans une fabrique de cigares et d’un père boulanger passionné de chant.
La vie du jeune prodige relève parfois du miracle divin, comme, lorsqu’à 12 ans il contracte le tétanos. Il survécut alors qu’on lui avait administré les derniers sacrements.
La Bohème, Rigoletto, dans les années 60, le chanteur italien se fait vite un nom grâce à sa voix unique et à un réel charisme. Il travaille auprès des plus grands de la musique classique, comme le chef d’orchestre Herbert Von Karajan. Dans les années 70, son nom entra dans l’histoire comme le chanteur d’opéra le plus populaire depuis Caruso. Ses concerts étaient diffusés dans le monde entier, et cela sans jamais avoir su lire de partition de musique.
Pavarotti, surpoids et chant
Alors déjà star de renom, Luciano rencontre des problèmes de surpoids dès l’âge de 30 ans. À cause de son obésité, il dut subir de nombreuses opérations, notamment du dos et du genou, et mettre entre parenthèses sa passion pour l’équitation. Régulièrement, il tenta des régimes draconiens à base d’eau minérale et de fruits et légumes, sans grand succès.
Bien qu’en surpoids avec ses 140 kilos, il n’eut de cesse de faire chavirer les cœurs, tout au long de sa carrière. De sa grande classe naturelle émanait un charisme hors norme qui conquit autant les mélomanes que les femmes.
Son caractère joyeux et bonhomme allait de pair avec son amour de la cuisine et son appétit pantagruélique. Une légende dit qu’il mangeait jusqu’à trois poulets rôtis accompagnés d’excellents vins, avant de monter sur scène, à chacun de ses concerts.
L’immense maestro s’éteignit en 2007.
Il nous laissera quatre décades de musiques extraordinaires et un plat de pâtes italiennes portant son nom, fait de tomates fraîches et de persil, que les amateurs savourent en musique, accompagné d’un bon vin rouge, en mémoire du maître.
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