La psychologie, une cause importante de la prise de poids


Société / mardi, novembre 17th, 2015

LORSQUE L’ESPRIT DEVIENT UN FACTEUR DE SURPOIDS

Pour un psychologue, tout est affaire d’inconscient, de non-dits, d’angoisse ou de frustration. Le surpoids n’échappe pas à la règle, et la psyché fait office de bon client pour ce qui est de justifier un nombre conséquent de kilos en trop. Alors, la psychologie est-elle un facteur de surpoids ? Faut-il croire tout ce que notre inconscient nous raconte ?

Le besoin d’être en surpoids

La psychologie, dans son exploration des fantasmes inconscients, tente de répondre à la question motrice de notre situation, à savoir à quoi nous sert le fait d’être en surpoids. Effrayer des ennemis, ressembler à un parent disparu, se victimiser plus facilement, attirer l’attention, devenir visible, remplir le vide en soi, aimer, être aimé, exister…
chacun trouvera sa propre définition de la raison secrète de son surpoids. En cela, la thérapie exploratoire apporte des réponses-clés à notre souffrance. Cependant, une fois la clé en main, c’est bien une révolution que l’on vous demandera de faire pour atteindre l’état que vous souhaitez. À voir à ce moment-là si cet embonpoint qui vous avait tant stigmatisé aux yeux des autres ne vous manquera pas un peu si vous parvenez à le perdre.

La psychologie et ses syndromes facteurs de surpoids

Certains problèmes psychologiques s’expriment par des symptômes identifiables qui permettent d’être rassemblés en syndrome, afin d’y trouver une solution globale plus praticable. Ainsi, le syndrome de la boulimie appelle aujourd’hui à des thérapies brèves et efficaces qui permettent de sortir de cette compulsion de consommation. Les raisons restent encore parfois obscures, entre l’image de soi, le refus de grandir, l’angoisse de disparaître ou le vide dépressif. Mais les réponses portent aujourd’hui leurs fruits. 
Pour le stress, le problème reste psychologique, bien qu’un pan environnemental ne soit pas à exclure. La situation vous stresse, autrement dit, elle vous impose de fuir. Un patron qui hurle, une surcharge de travail, trop de responsabilités ou une attente impossible à satisfaire de la part d’un proche. Vous vous retrouvez nerveux, dépressif, en surpoids, en manque d’affection, au bord du burn-out. La première solution invite à la fuite. La seconde au lâcher-prise. Le stress n’est qu’un signal d’urgence. Comprenez en quoi l’urgence n’en est pas une et le signal cesse. Parfois, le remède se trouve dans l’acceptation du mal.

Le stress, un nouveau facteur de surpoids en occident

On le pointe du doigt dès que les choses vont moins bien que normalement. Oui, le stress est bien le grand mal du XXIe siècle. Il représente ce besoin naturel pour nous, de fuir une situation anxiogène, sans que nous puissions jamais nous y résoudre. Et cet état d’urgence permanent finit par nous dévorer.

La boulimie, un facteur psychologique du surpoids

La boulimie, cette image caricaturale de la personne en surpoids qui se goinfre, est en réalité une terrible maladie psychologique qui oblige, de manière compulsive, le souffrant à ingérer plus de nourriture qu’il ne peut en supporter, et ce sans le moindre plaisir. C’est une prison dans laquelle s’enferme l’individu, faite d’angoisse, de manque et de tristesse.

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