PRÉDISPOSITION À LA SURCHARGE PONDÉRALE : LES GÈNES EN CAUSE
Plusieurs études récentes ont montré que la génétique serait un facteur de surpoids. Existe-t-il des prédispositions à l’obésité ? Quels sont les gènes en cause ?
Génétique et hérédité, facteurs de surpoids
Un enfant dont les deux parents sont en surcharge pondérale a plus de chances de l’être également. Il est plus souvent exposé à des conduites alimentaires excessives, qui se transformeront plus facilement en kilos en trop, à cause de cette prédisposition génétique.
Plus rarement, on peut croiser des cas d’obésité ou de surpoids dits monogéniques, dus une anomalie sur un gène par exemple.
L’influence de la génétique dans les cas de surcharge pondérale peut être de différents ordres. Elle peut dans un premier cas jouer sur la prise alimentaire, sur la façon dont le corps va assimiler les aliments et leurs nutriments. Il a été prouvé par une étude, en 2007, que les porteurs du gène FTO pèsent en moyenne 3 kilos de plus et qu’ils ont 1,67 fois plus de chance d’être obèses que le reste de la population. Mais ils peuvent statistiquement faire baisser leur risque de surcharge pondérale de 2,7 en faisant du sport.
Inégalités génétiques et surpoids
Actuellement étudié, le gène UPC2 pourrait également être un facteur et jouer sur la dissipation des calories. Les personnes ayant peu de protéine UPC2 seraient plus à même de prendre du poids, car elles synthétiseraient plus de graisse. De même, les porteurs d’une mutation bêta 2 seraient susceptibles de prendre plus de poids spontanément, en comparaison avec les personnes qui sont non-porteuses de cette altération.
La génétique peut également avoir une influence sur l’assimilation de la leptine, la protéine qui agit sur la sensation de satiété. Enfin, des études ont également prouvé que certaines personnes porteuses d’un certain gène ont plus de chance de reprendre du poids après un régime à succès.
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